Baisse des prix du baril et hausse des coûts : la délicate équation des pétroliers au Nigeria

Le départ des majors internationales des champs pétroliers au Nigeria ouvre un boulevard aux entreprises locales. Toutefois celles-ci doivent éviter certains erreurs pour que le pays atteigne son autonomie énergétique, préviennent les analystes.

Plateforme de production de gaz et de pétrole offshore de Total Nigeria à Amenam, dans le delta du Niger. © PIUS UTOMI EKPEI / AFP

Plateforme de production de gaz et de pétrole offshore de Total Nigeria à Amenam, dans le delta du Niger. © PIUS UTOMI EKPEI / AFP

Publié le 19 septembre 2024 Lecture : 4 minutes.

Depuis 2022, un mouvement inexorable voit des IOC (International Oil Companies) vendre leurs actifs dans l’onshore et en eaux peu profondes au profit des actifs plus sûr de l’offshore en eaux profondes. En près de deux ans, leurs participations dans 26 blocs pétroliers ont été cédées, soit plus d’un quart de la production du pays (une moyenne de 346 290 barils par jour/bpj).

Le prix de

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