Omar Bongo: l’assassinat de Vieira est un « coup à la démocratie »

Le président gabonais Omar Bongo Ondimba a estimé dans une lettre adressée au président par intérim de Guinée-Bissau Raimundo Pereira que l’assassinat du président Joao Bernardo Vieira était « un nouveau coup à la démocratie ».

Publié le 4 mars 2009 Lecture : 1 minute.

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Spécial Guinée Bissau: Le président Vieira assassiné

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"Cet attentat qui porte un nouveau coup à la démocratie dans votre pays et suscite l’émotion et l’indignation de tous, le Gabon le condamne avec vigueur et fermeté, tout comme il condamne l’assassinat du chef d’état-major de l’armée le général Tagmé Na Waié", écrit le président gabonais, doyen des chefs d’Etat africains et de la planète dans une missive publiée à la une du quotidien national L’Union.

"Je souhaite que l’ordre constitutionnel soit préservé et respecté en Guinée-Bissau pour le bien-être des populations de ce pays frère", conclut M. Bongo Ondimba.

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Le président Vieira a été tué par des militaires lundi à Bissau, quelques heures après l’assassinat du chef d’état-major de l’armée, Batista Tagmé Na Waié, plongeant dans la confusion ce petit pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, déjà fragilisé par le trafic de stupéfiants.

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