Au Congo, la construction du plus grand barrage du pays débutera en janvier 2025

Le gouvernement congolais a annoncé, mercredi 18 septembre, le démarrage de la construction, en janvier 2025, de son plus grand barrage hydroélectrique à Sounda, dans le sud du pays.

Le barrage d’Imboulou, achevé en 2011, avait déjà en grande partie été financé par la Chine. © GUY-GERVAIS KITINA/AFP

Le barrage d’Imboulou, achevé en 2011, avait déjà en grande partie été financé par la Chine. © GUY-GERVAIS KITINA/AFP

Publié le 19 septembre 2024 Lecture : 1 minute.

« Le gouvernement, par le biais du ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique, a signé un protocole d’accord avec la société China Overseas Co Ltd pour le développement du site de Sounda, en vue de la production de 600 à 800 mégawatts d’électricité », a déclaré Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement. « Nous avons enfin la concrétisation de ce projet tant attendu – pour renforcer l’offre de la production électrique », a-t-il ajouté. Selon Thierry Moungalla, également ministre de la Communication, les travaux de ce grand projet démarreront en janvier prochain pour s’achever en juin 2030.

Leur coût global est estimé à 1 300 milliards de F CFA, préfinancés par la Chine. Pékin a préfinancé, en 2011, la construction du barrage hydro-électrique d’Imboulou (120 mégawatts) à 160 km au nord de Brazzaville.

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Avec plus de 2,5 millions d’habitants, les deux principales agglomérations du Congo (Brazzaville et Pointe-Noire) sont fréquemment confrontées aux problèmes de coupures prolongées d’énergie.

Les autorités évoquent souvent des pertes dans le circuit de transport du courant entre Pointe-Noire, qui dispose entre autres d’une centrale à gaz de plus de 450 mégawatts, et Brazzaville. « Nous perdons dans une production totale de 720 mégawatts, entre 80 et 120 mégawatts entre Pointe-Noire et Brazzaville. Ce qui est produit se perd dans le réseau de transport », qui est défectueux, a expliqué Thierry Moungalla. À ce problème s’ajoute la mauvaise gouvernance d’Énergie électrique du Congo (E2C), l’opérateur public chargé de gérer le courant, selon le ministre.

Depuis son indépendance en 1960, le Congo a déjà bénéficié de trois barrages hydroélectriques construits par la Chine sur son sol. Outre le barrage d’Imboulou, l’on compte celui de Moukoukoulou (sud) d’une capacité de 74 mégawatts, inauguré en 1979, ainsi que le barrage de Liouesso (nord) de 19 mégawatts, inauguré en 2019.

(Avec AFP)

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