Bissau: dispositif militaire allégé, l’Assemblée nationale doit se réunir

Le dispositif militaire a été allégé, mardi matin à Bissau, au lendemain de l’assassinat du président Joao Bernardo Vieira par des militaires, et la population recommençait à vaquer à ses occupations, ont rapporté des journalistes locaux interrogés par l’AFP.

Publié le 3 mars 2009 Lecture : 1 minute.

La session parlementaire devait reprendre ses travaux à 10h00 (locales et GMT), selon une source à l’Assemblée interrogée par l’AFP.

Selon cette source, les députés devaient réfléchir à la nouvelle situation et prendre des décisions concernant les obsèques du président Vieria, tué lundi par balles par des militaires, et du chef d’état-major des armées, le général Batista Tagmé Na Waié, mort dimanche soir dans un attentat à la bombe.

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Dans l’ensemble, les soldats n’étaient plus visibles qu’autour de certains points stratégiques, notamment les casernes, a précisé Califa Casama, journaliste à radio Pindjiguiti.

Des enfants reprenaient le chemin de l’école et certains ministres s’étaient rendus à leur bureau, selon Mama Saliu Sani, journaliste à radio Bombolom.

La nuit a été calme et l’obscurité a été totale – du fait de l’absence d’électricité, un problème courant dans cette ville démunie – et les habitants s’étaient couchés plus tôt qu’à l’habitude.

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