À Tunis, la loi électorale modifiée à quatorze jours du scrutin

Ce 22 septembre, un millier de personnes ont manifesté à Tunis contre un projet d’amendement à la loi électorale qui permettrait à l’instance en charge de la surveillance du scrutin, proche du président Kaïs Saïed, d’avoir le dernier mot sur la validation des candidats investis pour la présidentielle du 6 octobre.

Manifestation à l’approche des prochaines élections présidentielles contre le président Kaïs Saïed à Tunis, le 22 septembre 2024. © FETHI BELAID / AFP

Manifestation à l’approche des prochaines élections présidentielles contre le président Kaïs Saïed à Tunis, le 22 septembre 2024. © FETHI BELAID / AFP

Publié le 23 septembre 2024 Lecture : 4 minutes.

Une manifestation organisée au pied levé un dimanche après-midi. Cet événement dit la colère des Tunisiens qui ont l’impression que le pouvoir se joue d’eux et des règles. À quinze jours de l’élection présidentielle, le président Kaïs Saïed vient encore de les prendre par surprise en introduisant un amendement à la loi électorale. « On ne change pas les règles du jeu en cours de partie. D’autant

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