De Blaise Compaoré à Ibrahim Traoré, chronique d’une descente aux enfers

Il y a dix ans, le 30 octobre 2014, Blaise Compaoré cédait son fauteuil présidentiel, chassé par la rue. Huit ans plus tard, en septembre 2022, Ibrahim Traoré s’installait à la tête de l’État burkinabè, à la faveur d’un coup d’État. Deux moments chaotiques appelés à se répéter, tant la manière de gouverner de la junte militaire au pouvoir met à mal le retour de la démocratie.

Photo extraite d’une vidéo diffusée le 2 octobre 2022 par la télévision nationale du Burkina Faso qui montre le capitaine Kiswendsida Farouk Azaria Sorgho, membre de la junte, lisant une déclaration à côté du chef du putsch Ibrahim Traoré (à gauche) et entouré de membres de l’armée qui annoncent prendre le pouvoir le 30 septembre 2022 à Ouagadougou. © Radiodiffusion Télévision du Burkina / AFP

Photo extraite d’une vidéo diffusée le 2 octobre 2022 par la télévision nationale du Burkina Faso qui montre le capitaine Kiswendsida Farouk Azaria Sorgho, membre de la junte, lisant une déclaration à côté du chef du putsch Ibrahim Traoré (à gauche) et entouré de membres de l’armée qui annoncent prendre le pouvoir le 30 septembre 2022 à Ouagadougou. © Radiodiffusion Télévision du Burkina / AFP

MARWANE-BEN-YAHMED_2024

Publié le 30 septembre 2024 Lecture : 4 minutes.

Ce 30 septembre marque le deuxième anniversaire de l’arrivée au pouvoir manu militari du capitaine Ibrahim Traoré, en lieu et place d’un autre putschiste, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Ainsi va le Burkina depuis son indépendance, plus souvent dirigé par des militaires adeptes des coups d’État que par des présidents élus – seulement trois en six décennies, dont Roch Marc

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