Les échanges formulés en dollars US à la réouverture de la bourse
La bourse du Zimbabwe (ZSE), fermée depuis trois mois, a rouvert avec des transactions formulées en dollars américains, pour la première fois depuis l’indépendance en 1980.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Les échanges avaient été suspendus en novembre sur ordre de la Banque centrale du Zimbabwe parce que certains traders utilisaient des faux chèques pour spéculer.
Le nouveau ministre des Finances, Tendai Biti – dont le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) est entré dans un gouvernement d’union vendredi avec le parti du président Robert Mugabe – a assisté à la réouverture de la Bourse.
A cause de la formulation des échanges en dollars américains, seule une compagnie sur 80 enregistrées, le spécialiste de la papeterie Apex, a participé à la séance. Elle a vendu 3. 026 actions à un dollar chacune.
Jamais depuis l’arrivée au pouvoir du président Mugabe en 1980, la Bourse n’avait renoncé à la devise locale. Mais le dollar zimbabwéen a perdu toute valeur en raison d’une hyperinflation record de plusieurs milliards pour cent.
Le prix des actions avait augmenté de 3. 500% l’an dernier à cause de cette hyperinflation.
Le nouveau gouvernement d’union a pris mercredi sa première mesure concrète pour tenter de redresser le pays, en versant une prime en dollars américains aux fonctionnaires qui, faute de revenus décents, se rendent de moins en moins au travail.
Avant même la mise en place de cette coalition, le gouvernement du président Mugabe avait présenté un budget en dollars américains et légalisé l’utilisation de devises étrangères.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Comment Paul Biya replace la SNI, capital-développeur public, au centre du jeu