« L’Afrique doit jouir d’une voix plus forte au Conseil de sécurité de l’ONU »

Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, s’est fait connaître en portant devant la justice internationale les accusations de « génocide » contre Israël. Il plaide aujourd’hui pour une réforme courageuse des Nations unies.

Ronald Lamola, le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, lors d’une réunion avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le 26 septembre 2024 à New York. © Bryan R. SMITH / POOL / AFP

Ronald Lamola, le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, lors d’une réunion avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le 26 septembre 2024 à New York. © Bryan R. SMITH / POOL / AFP

MANON-LAPLACE_2024

Publié le 28 septembre 2024 Lecture : 4 minutes.

Voilà quelques années que les Sud-Africains suivent l’ascension de Ronald Lamola. D’abord au sein du Congrès national africain (ANC), puis sur la scène internationale, puisqu’un temps ministre de la Justice, il s’est fait connaître en portant devant la Cour internationale de justice (CIJ) les accusations de « génocide » contre Israël.

En juillet, le quadragénaire s’est retrouvé propulsé à la tête

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