Au Cameroun, les étudiants sont-ils les mal-aimés de la République ?
Vingt ans après les mobilisations étudiantes de 2005, l’esprit de révolte persiste sur les campus camerounais. Entre revendications sociales, réformes controversées et précarité persistante, étudiants et enseignants continuent de se battre pour de meilleures conditions d’apprentissage et de vie.
Bible à la main, Lindjuom Mbowou et Mouafo Djontu, alias « petit Jésus », traversent le campus de l’université de Yaoundé, sous les acclamations des étudiants et partagent symboliquement un morceau de pain, accompagné d’eau, devant une foule exaltée. Quelques jours plus tôt, ils avaient été admis aux urgences après avoir entamé leur seconde grève de la faim (la première avait eu lieu un an plus
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