HWR demande au Sénat de ne pas pénaliser l’homosexualité

L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé le Sénat burundais à ne pas approuver un projet de révision du code pénal criminalisant l’homosexualité au Burundi.

Publié le 16 février 2009 Lecture : 1 minute.

"Le Parlement du Burundi devrait respecter ses obligations en matière de droits humains et rejeter un projet de révision du code pénal qui interdirait les pratiques homosexuelles consenties", a déclaré HRW dans une lettre au président burundais Pierre Nkurunziza et aux sénateurs du pays, rendue publique à la veille d’une session du Sénat qui doit se prononcer sur cette réforme.

L’Assemblée nationale burundaise a adopté le 22 novembre un nouveau code pénal prévoyant notamment l’abolition de la peine de mort, mais pénalisant également les relations homosexuelles.

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Selon le nouveau code, qui doit encore être voté par le Sénat, "quiconque entretient des relations sexuelles avec une personne de même sexe est passible d’une peine de trois mois à deux ans de prison et d’une amende de cinquante à cent mille francs (84 US dollars), ou d’une de ces deux peines seulement".

"Le Sénat et le président doivent accomplir leur devoir en s’assurant que la loi burundaise (. . . ) ne viole pas les droits fondamentaux", rappelle HRW, notant que le M. Nkurunziza peut demander "une seconde lecture" du texte.

Si le nouveau code pénal est adopté par le Sénat, il doit ensuite être promulgué par le chef de l’Etat avant d’entrer en application.

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