Algérie: le parti d’opposition FFS boycottera la présidentielle

Le Front des forces socialistes (FFS), un des principaux partis de l’opposition traditionnelle, appelle les Algériens à un acte « révolutionnaire » en boycottant « activement » l’élection présidentielle, selon un communiqué de son conseil national parvenu vendredi à l’AFP.

Publié le 13 février 2009 Lecture : 1 minute.

Le FFS, créé par Hocine Aït Ahmed et dirigé par Karim Tabbou, « appelle les Algériens et Algériennes à se mobiliser pour un boycott actif du +scrutin présidentiel+ » de l’élection présidentielle fixée au 9 avril afin « de rendre effective la dissidence électorale nationale et pacifique », indique le communiqué du conseil national.

Celui-ci estime que « les conditions de préparation, de déroulement du scrutin présidentiel montrent que le régime ne peut pas et ne veut pas changer (. . . ) Le suffrage universel n’existe pas dans le pays », il n’est qu’une « fiction », ajoute le texte.

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Karim Tabbou, premier secrétaire du parti, a affirmé devant le Conseil national réuni jeudi, que ce boycott était « un acte révolutionnaire » en réclamant notamment « la réhabilitation de la politique » et le « changement du régime actuel pour la mise en place d’un régime démocratique », indique d’autre part le FFS.

« Le peuple algérien veut un changement (. . . ). Il est dans l’attente d’un projet alternatif et mobilisateur. Le refus de son enrôlement dans cette mascarade est un signe fort de dissidence électorale et de rupture avec le système actuel », a assuré M. Tabbou.

Le président sortant Abdelaziz Bouteflika a annoncé jeudi sa candidature à l’élection présidentielle pour un troisième mandat.

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