32 arrestations pour tentative « de déstabilisation »

Le gouvernement de Sao Tomé et Principe a annoncé que 32 personnes au total, dont des anciens mercenaires, avaient été arrêtées pour « préparation d’actions de déstabilisation » de l’ordre constitutionnel dans cet archipel lusophone du golfe de Guinée.

Publié le 12 février 2009 Lecture : 1 minute.

Un premier groupe de quatre personnes a été arrêté mercredi, et un second de 28 jeudi, parmi lesquelles figure l’opposant Arlecio Costa, selon le communiqué d’un Conseil de ministres tenu jeudi, lu à la télévision publique par le porte-parole du gouvernement et ministre de la Justice, Justino Veiga.

"Nous avons eu des informations selon lesquelles (ces personnes) étaient en préparation d’actions de déstabilisation de l’ordre public et social, (. . . ) avec comme cibles le président de la République et le gouvernement", a-t-il déclaré.

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"Ces actions justifiaient une intervention de l’Etat", qui a par conséquent décidé de lancer mercredi une "opération de prévention contre une situation de menace à (ses) institutions", a-t-il ajouté.

Selon le gouvernement, les quatre premières personnes arrêtées sont toutes membres du Front démocratique chrétien (FDC), parti dirigé par Arlecio Costa et regroupant notamment d’anciens membres du bataillon sud-africain Buffalo.

Ces ex-mercenaires avaient participé en juillet 2003 à une tentative de putsch contre le président Fradique de Menezes. Leur projet, qui a duré une semaine, s’était achevé sans effusion de sang par le retour au statu quo ante et M. de Menezes avait retrouvé son fauteuil après d’intenses activités diplomatiques et la signature d’un "mémorandum d’entente".

Arlecio Costa a été interpellé jeudi avec 27 autres personnes par les forces de sécurité, qui ont par ailleurs saisi "des chargeurs d’armes AK-47 (Kalachnikov) et d’autres munitions de plusieurs types et calibres", a précisé le porte-parole du gouvernement.

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Jeudi soir, la situation était revenue à la normale dans la capitale, où un dispositif policier était cependant visible devant les résidences de certaines des personnes arrêtées, selon un journaliste de l’AFP.

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