Procès Angolagate: 6 ans ferme requis contre Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone

Le procureur a requis mercredi six ans de prison ferme contre Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone dans le procès de l’Angolagate, une affaire de vente d’armes de guerre en Angola dans les années 90, trois ans avec sursis ayant été demandés contre l’ancien ministre Charles Pasqua.

Publié le 11 février 2009 Lecture : 1 minute.

Le parquet a également requis une amende de 5 millions d’euros à l’encontre de M. Gaydamak, qui « a pris le parti de la fuite », et de 375. 000 euros contre M. Falcone, « qui a comparu certes mais finalement pour mieux se taire ».

Le procureur de la 11e chambre correctionnelle de Paris a également demandé trois ans de prison avec suris et 150. 000 euros d’amende contre l’ancien ministre Charles Pasqua, et trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, assortis d’une amende de 200. 000 euros contre l’ex-préfet Jean-Charles Marchiani.

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En outre, trois ans dont un an ferme et 375. 000 euros d’amende ont été demandés contre Jean-Christophe Mitterrand et six mois avec sursis à l’encontre du magistrat et actuel président de la mission interministérielle de vigilance sur les sectes (Miviludes) Georges Fenech.

Le ministère public a requis en outre 18 mois de prison avec sursis et 250. 000 euros d’amende contre l’écrivain Paul-Loup Sulitzer.

En tout, 42 personnes répondent devant le tribunal correctionnel de Paris de leur rôle dans ce « commerce illicite » qui pesait 790 millions de dollars.

Les deux principaux prévenus, Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, réfugié en Israël, sont accusés d’avoir, de 1993 à 1998, vendu à un Angola en pleine guerre civile un véritable arsenal acheté dans l’ancien bloc communiste, et ce sans avoir reçu les autorisations nécessaires de l’Etat français.

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