Simone et Laurent Gbagbo, divorce à l’ivoirienne

La récente polémique autour de l’usage du nom « Gbagbo » par l’ex-première dame a remis en lumière les relations tumultueuses de ce couple, dont l’histoire est intimement liée à celle de la politique ivoirienne. L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.

Publié le 5 octobre 2024 Lecture : 1 minute.

C’est une bataille autour d’un nom qui a une très forte résonnance politique : Simone Ehivet, ex-épouse de Laurent Gbagbo, revendique l’usage du nom de son ancien époux. Ce que le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), le parti de l’ancien président ivoirien, entend lui interdire.

« Si on en faisait un film, on appellerait cela “Divorce à l’ivoirienne”. Depuis le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, il y a un peu plus de trois ans, les Ivoiriens suivent avec passion les rebondissements dignes d’une telenovela de la séparation conflictuelle de l’ancien couple présidentiel », relève François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, dans La Semaine de JA, sur RFI, consacré cette semaine à ce dossier sensible.

la suite après cette publicité

Une procédure judiciaire très politique

« Le dernier épisode de la série, selon nos informations : Nady Bamba, qui est depuis le 8 août dernier l’épouse officielle de Laurent Gbagbo, s’apprête – avec l’accord de ce dernier – à intenter une action en justice pour empêcher l’ex-première dame de continuer de porter le nom de Gbagbo, et cela malgré le divorce prononcé en juin 2023. »

Une procédure qui, à un an de la présidentielle, revêt une importance politique capitale, tant les deux ex-époux sont « dans une compétition pour le leadership d’une partie de l’opposition », insiste François Soudan.

La Semaine de JA est à retrouver chaque samedi sur les ondes de RFI, et en intégralité sur le site de Jeune Afrique.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires