La candidature de Bouteflika à la présidentielle annoncée jeudi

La candidature du chef de l’Etat algérien sortant Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du 9 avril sera présentée officiellement jeudi, a annoncé la radio publique Chaîne III citant le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir).

Publié le 10 février 2009 Lecture : 1 minute.

Selon la radio, le dirigeant du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a révélé que l’annonce de la candidature de M. Bouteflika se ferait jeudi. M. Belkhadem s’exprimait à l’issue d’une réunion de l’Alliance présidentielle qui, outre le FLN (nationaliste), regroupe le Rassemblement national démocratique (RND, libéral) du Premier ministre Ahmed Ouyahia et le Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamiste).

Elu en 1999 puis réélu en 2004, M. Bouteflika, 72 ans, peut briguer un troisième mandat après la révision en novembre 2008 de la Constitution qui a supprimé notamment la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels successifs.

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M. Bouteflika avait signé samedi le décret "portant convocation du corps électoral pour jeudi 9 avril en vue de l’élection du président de la République", selon un communiqué officiel.

Les candidats ont jusqu’au 23 février pour déposer en personne leur candidature, a indiqué lundi le Conseil constitutionnel.

Dix-huit prétendants ont déjà retiré les formulaires nécessaires pour faire acte de candidature. Mais seul le président du Front national algérien (FNA, nationaliste) Moussa Touati a annoncé avoir rempli les conditions pour se présenter en recueillant la signature d’au moins 600 élus issus de 25 wilayas (départements) sur les 48 que compte le pays, ou celle de 75. 000 électeurs votant dans l’une de ces 25 wilayas.

Le chef du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition), Saïd Sadi, a décidé de ne pas participer au scrutin.

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Le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed n’a officiellement pas fait part de son intention de boycotter le scrutin, mais la presse algérienne et les observateurs tiennent pour acquis que son premier secrétaire Karim Tabbou sera également absent des débats.

L’ancien président Liamine Zéroual (1995-1998), sollicité par une frange de la société politique, a pour sa part refusé toute idée de se porter candidat, et l’ancien chef du gouvernement Rhéda Malek, dont la candidature n’avait pas été validée par le Conseil constitutionnel en 2004, s’est totalement retiré de la vie politique.

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