Tunisie : Vermeg prêt à prendre le contrôle du belge BSB
La PME tunisienne Vermeg, éditeur de logiciels bancaires, s’apprête à lever l’option d’achat qu’elle détient sur la société informatique belge BSB. Au terme de cette opération, Vermeg, qui détient actuellement 5% de BSB, disposerait de 62% de son capital.
« Avec la crise, c’est les soldes ! », la formule de Badreddine Ouali, PDG de Vermeg, une PME spécialisée dans les logiciels bancaires, était donc presciente. En 2012, l’entreprise, basée à Tunis, est entrée à hauteur de 24,45% au capital de la société d’informatique belge BSB. La transaction d’un montant de 5 millions d’euros incluait une option d’achat valable jusqu’en février 2014.
Lire aussi :
Le Maghreb rachète l’Europe
Tunisie : MedTech, future école d’ingénieurs anglophone
Se rapprocher des clients européens
Selon nos informations, Vermeg serait actuellement en passer d’exercer cette option et de prendre le contrôle de BSB qui réalise pourtant un chiffre d’affaires deux fois plus important (35 millions d’euros) que celui de la société tunisienne. À l’époque de l’entrée au capital de BSB, Badreddine Ouali a présenté l’opération comme une opportunité de se rapprocher de ses clients européens, parmi lesquels la Banque de France.
Complémentarité
Le fondateur de Vermeg a également mis en avant la complémentarité entre les deux structures, en rappelant que BSB est spécialisé dans les logiciels bancaires commerciaux, tandis que Vermeg fournit des services informatiques de contrôle et de gestion. Au terme de l’opération, Vermeg détiendra 62 % du capital de BSB. Son chiffre d’affaires consolidé devrait ainsi passer de 20 millions à 60 millions d’euros.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT