RDC: l’option du rapatriement « ouverte » pour les rebelles rwandais, selon l’Onu

La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a rappelé lundi aux rebelles hutu rwandais, traqués dans le cadre d’une opération rwando-congolaise dans l’est du pays, que l’option du rapatriement volontaire au Rwanda était « pleinement ouverte ».

Publié le 2 février 2009 Lecture : 1 minute.

« La Monuc tient à rappeler aux combattants FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) que l’option volontaire du désarmement, démobilisation rapatriement, réintégration et réinsertion (DDRRR) reste pleinement ouverte, malgré les opérations militaires conjointes » menées par les armées congolaise et rwandaise, selon un communiqué reçu par l’AFP à Kinshasa.

« Les combattants doivent savoir que les portes de toutes les bases de la Monuc leur sont grand ouvertes, ainsi qu’à leurs dépendants. Ils doivent savoir aussi que nous avons renforcé la présence de nos équipes DDRRR sur le terrain pour les accueillir », poursuit dans ce texte le responsable de ce programme, Bruno Donat.

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Kigali et Kinshasa ont lancé le 20 janvier une opération militaire conjointe contre les FDLR, basées dans l’est congolais et dont certains éléments ont activement participé au génocide de 1994 au Rwanda.

Depuis le début de cette opération militaire, la Monuc intensifie ses efforts en faveur du DDRRR.

Les FDLR, considérées comme l’une des principales sources d’insécurité dans la région africaine des Grands Lacs, comptent actuellement environ 6. 000 combattants, selon les estimations de la Monuc.

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