Washington reste « sceptique » quant à l’accord de partage de pouvoir

Les Etats-Unis restent « sceptiques » sur la mise en oeuvre à la mi-février de l’accord de partage de pouvoir avec le président zimbabwéen Robert Mugabe, accepté par le principal parti d’opposition, selon un porte-parole du département d’Etat, Robert Wood.

Publié le 30 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

"Nous sommes un peu sceptiques", a déclaré M. Wood, interrogé au cours d’un point de presse sur l’annonce par le leader de l’opposition Morgan Tsvangirai qu’il acceptait d’entrer à la mi-février dans un gouvernement d’union.

Les Etats-Unis sont échaudés par de précédentes annonces d’accord qui n’ont jamais été suivies d’effet et attendent de voir un gouvernement d’union formé avant toute décision sur l’avenir des relations avec le Zimbabwe, a précisé le porte-parole.

la suite après cette publicité

"Il y a déjà eu des annonces de ce genre. La clé, c’est la mise en oeuvre. Ce qui est important ici, ce sont les actes, pas les mots, et nous voulons voir le régime de Mugabe partager le pouvoir réellement et sérieusement", a-t-il dit.

Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) s’est plié aux recommandations des leaders d’Afrique australe qui avaient fixé mardi la date du 13 février pour l’entrée en fonction du gouvernement de coalition. Le régime a immédiatement salué cette décision.

MM. Mugabe et Tsvangirai avaient signé en septembre un accord de partage du pouvoir pour sortir de la crise née de la défaite du régime aux élections générales de mars 2008. Mais l’opposition, qui dispose depuis mars d’une majorité au Parlement, avait jusqu’à présent refusé d’appliquer cet accord, par crainte d’être cantonnée dans un rôle subalterne.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires