Abdellah Taïa : « Enfant, j’étais devenu le petit objet sexuel des hommes du quartier »

Dans son nouveau roman, « Le Bastion des larmes », sélectionné, en France, pour de nombreux prix littéraires, l’écrivain marocain revient sur ses thèmes favoris : la pauvreté, l’homosexualité, les fractures sociales, l’amour… Et s’affirme en défenseur de ceux que l’on rejette.

L’écrivain marocain Abdellah Taïa, le 26 septembre 2024. © Joël SagetAFP

L’écrivain marocain Abdellah Taïa, le 26 septembre 2024. © Joël SagetAFP

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Publié le 17 octobre 2024 Lecture : 10 minutes.

Depuis Mon Maroc, paru en 2000, chaque livre d’Abdellah Taïa est un événement. Le Bastion des larmes, son nouveau roman, l’est d’autant plus qu’il figure dans la sélection 2024 du prix Goncourt, du prix Médicis, du Grand Prix de l’Académie Française et du prix Décembre. « Je suis extrêmement heureux de cet accueil, c’est plus qu’un bonheur. Le petit enfant en moi se sent très heureux, confie

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