Abdelmajid Zerghout condamné à cinq ans de prison ferme

Abdelmajid Zerghout, un imam marocain extradé d’Italie, a été condamné à cinq ans de prison par un tribunal de Salé pour son implication dans une affaire de terrorisme.

Publié le 30 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

La Chambre criminelle du 1er degré de l’annexe à Salé de la Cour d’appel a prononcé une peine de cinq ans de prison ferme à l’encontre de Abdelmajid Zerghout, poursuivi dans une affaire de terrorisme.

Le tribunal a retenu contre le mis en cause le chef d’inculpation de "constitution de bande criminelle en vue de préparer et de commettre des actes terroristes visant à porter gravement atteinte à l’ordre public" et l’a disculpé de l’accusation de "préparation d’actes jihadistes à l’intérieur du Maroc".

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Le Parquet général a requis, jeudi, dans son réquisitoire, une peine de 30 ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé pour son "implication dans la préparation d’actes terroristes à l’intérieur du territoire marocain".

Le Parquet a soutenu que les chefs d’inculpation retenus à l’encontre du mis en cause sont avérés, relevant que ce dernier projetait de perpétrer des actes terroristes à l’intérieur du Maroc, selon ses propres aveux durant  l’instruction et devant le tribunal.

Le prévenu, 43 ans, imam d’une mosquée dans la ville de Farizi (Italie), avait été extradé au Maroc par les autorités italiennes pour son implication présumée dans les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca.

En mai 2007, le tribunal de Milan avait innocenté le prévenu et deux autres ressortissants marocains, qui étaient poursuivis pour "collecte de fonds avec l’intention de les utiliser dans le recrutement d’éléments pour le compte du dénommé "groupe islamique marocain combattant".

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