Après la mini-jupe, un ministre veut interdire la pornographie
L’Ouganda s’apprête à interdire la pornographie et à faire condamner à 10 ans de prison ceux qui ont auront produit et distribué du matériel pornographique, a annoncé le ministre ougandais de la Morale, James Nsaba Buturo.
Le gouvernement a approuvé un projet de loi en ce sens, qui devrait être rapidement voté par le Parlement, a indiqué à la presse le ministre.
La pornographie "c’est un mal, un vice qui corrompt l’esprit", a expliqué M. Buturo, déjà connu pour avoir voulu interdire le port des mini-jupes qu’il juge distrayantes au point de favoriser les accidents de la route.
"Il a déjà été démontré que la pornographie était un poison. Les crimes sexuels, comme les viols de femmes et d’enfants, trouvent évidemment leur source dans ce mal diabolique", a-t-il dit.
Le ministre a aussi estimé que la pornographie était responsable de la promotion d’une sexualité qu’il a jugée déviante, après avoir estimé récemment que l’homosexualité menaçait le taux de natalité et la société d’Ouganda.
"Avez-vous entendu parlé de bisexualité ? De transgenre ? Il y en a d’autres. Il y a beaucoup de nouvelles pratiques que nous préfèrerions ne pas connaître car elles sont absolument inutiles", a-t-il lancé.
En plus de risquer jusqu’à 10 ans de prison, ceux jugés coupables de favoriser la pornographie devront payer une amende de 5. 000 dollars tandis que les réseaux organisés dans ce domaine payeront 10 fois plus.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?