Après la mini-jupe, un ministre veut interdire la pornographie

L’Ouganda s’apprête à interdire la pornographie et à faire condamner à 10 ans de prison ceux qui ont auront produit et distribué du matériel pornographique, a annoncé le ministre ougandais de la Morale, James Nsaba Buturo.

Publié le 29 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement a approuvé un projet de loi en ce sens, qui devrait être rapidement voté par le Parlement, a indiqué à la presse le ministre.

La pornographie "c’est un mal, un vice qui corrompt l’esprit", a expliqué M. Buturo, déjà connu pour avoir voulu interdire le port des mini-jupes qu’il juge distrayantes au point de favoriser les accidents de la route.

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"Il a déjà été démontré que la pornographie était un poison. Les crimes sexuels, comme les viols de femmes et d’enfants, trouvent évidemment leur source dans ce mal diabolique", a-t-il dit.

Le ministre a aussi estimé que la pornographie était responsable de la promotion d’une sexualité qu’il a jugée déviante, après avoir estimé récemment que l’homosexualité menaçait le taux de natalité et la société d’Ouganda.

"Avez-vous entendu parlé de bisexualité ? De transgenre ? Il y en a d’autres. Il y a beaucoup de nouvelles pratiques que nous préfèrerions ne pas connaître car elles sont absolument inutiles", a-t-il lancé.

En plus de risquer jusqu’à 10 ans de prison, ceux jugés coupables de favoriser la pornographie devront payer une amende de 5. 000 dollars tandis que les réseaux organisés dans ce domaine payeront 10 fois plus.

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