Sénégal, l’art de la rupture

Le tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko oscille entre changement radical et sens des réalités. Si nul ne sait quel sera son bilan en fin de mandat, une chose est sûre : au pays de Senghor, les électeurs ont toujours le dernier mot.

Le président Bassirou Diomaye Faye (g.) et son Premier ministre Ousmane Sonko, le 14 octobre 2024, lors de la présentation du programme stratégique « Sénégal 2050 » au Centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio. © Présidence de la République du Sénégal

Le président Bassirou Diomaye Faye (g.) et son Premier ministre Ousmane Sonko, le 14 octobre 2024, lors de la présentation du programme stratégique « Sénégal 2050 » au Centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio. © Présidence de la République du Sénégal

MARWANE-BEN-YAHMED_2024

Publié le 28 octobre 2024 Lecture : 3 minutes.

L’expérience démocratique sénégalaise est à nulle autre pareille. A fortiori par les temps qui courent en Afrique de l’Ouest, où les militaires s’emparent du pouvoir par la force et ne veulent plus le lâcher. Malgré le sentiment que le pays a frôlé moult fois le bord de l’abîme, l’élection, en mars dernier, de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République a non seulement donné lieu à une

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