Algérie : les jours de Mohamed Charfi à la tête de l’Autorité nationale indépendante des élections sont-ils comptés ?

Cinq ans après sa création, l’institution présentée comme le garant de la transparence électorale en Algérie est sous les feux des critiques. Une enquête a été ouverte sur sa gestion critiquée du scrutin présidentiel du 7 septembre.

Mohamed Charfi, le chef de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), lors d’une conférence de presse après les élections générales anticipées en Algérie, le 12 juin 2021. © Mousaab Rouibi / Anadolu via AFP

Mohamed Charfi, le chef de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), lors d’une conférence de presse après les élections générales anticipées en Algérie, le 12 juin 2021. © Mousaab Rouibi / Anadolu via AFP

Publié le 16 octobre 2024 Lecture : 2 minutes.

Début octobre, lors de sa rencontre avec les médias nationaux, le président Abdelmadjid Tebboune avait évoqué le cas de « personnes qui ne sont pas à la hauteur des institutions constitutionnelles ». Une déclaration, dans le contexte post-électoral, comprise comme une allusion à Mohamed Charfi et à ses proches collaborateurs.

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