Plusieurs milices Maï-Maï annoncent à leur tour la fin des hostilités
Plusieurs groupes armés progouvernementaux Maï-Maï de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dont les Maï-Maï Mongols, ont annoncé à leur tour « la cessation définitive des hostilités » sur tous les fronts militaires, dans un communiqué reçu par l’AFP à Kinshasa.
Nous "déclarons également notre détermination à conduire nos combattants aux centres de regroupement sans délai et sans condition dans le cadre du désengagement" et de l’intégration dans les Forces armées de la RDC (FARDC), l’armée régulière, poursuivent dans ce texte ces groupes Maï-Maï présents dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Les miliciens encouragent le "gouvernement à la ferme persévérance dans le processus visant le désarmement des FDLR (rebelles hutu rwandais)".
Les Maï-Maï sont des miliciens locaux d’autodéfense regroupés dans plusieurs mouvements et issus de différentes ethnies locales. Ils se battent le plus souvent aux côtés de l’armée congolaise.
Le principal groupe Maï-Maï, le mouvement des Patriotes résistants congolais (Pareco), avait décrété le 17 janvier l’arrêt des "hostilités" contre la rébellion congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). La veille, des commandants dissidents du CNDP, dirigés par leur chef d’état-major Bosco Ntaganda, avaient annoncé "la fin de la guerre" contre les FARDC.
Les armées congolaise et rwandaise ont enclenché le 20 janvier une opération conjointe sans précédent contre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) réfugiés dans l’est de la RDC depuis le génocide au Rwanda de 1994.
L’opération a eu pour premier résultat la mise hors d’état de nuire du chef du CNDP, Laurent Nkunda, arrêté le 22 janvier au Rwanda.
Les rébellions et milices qui ont ravagé l’est de la RDC depuis une quinzaine d’années sont responsables de massacres de civils, de viols et du déplacement forcé de centaines de milliers d’habitants.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...
- Comment le séjour ultramédiatisé des Miss France en Côte d’Ivoire a été négocié