Mogadiscio: la force de paix de l’UA craint de nouveaux attentats suicide

La force de paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom) a indiqué craindre de nouveaux attentats suicide à Mogadiscio après l’attaque visant initialement des troupes qui a tué 17 civils samedi.

Publié le 26 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

"Nous avons des informations indiquant que deux autres voitures bourrées d’explosifs ont été préparées par les extrémistes pour viser les soldats" de l’Amisom, a déclaré un porte-parole de la force, le major Bahuko Baridgye.

Au moins 17 civils ont été tués samedi à Mogadiscio dans l’explosion d’une voiture piégée qui visait un barrage de l’Amisom, suivie de combats qui ont fait cinq morts civils, selon des sources officielle et médicale.

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Le kamikaze conduisait une voiture chargée d’explosifs en direction d’un barrage tenu par des soldats de l’Amisom au carrefour stratégique K4 (sud de Mogadiscio) quand un policier a tenté de l’intercepter. Le kamikaze a alors dévié sa trajectoire vers un bus.

La Somalie est en guerre civile depuis 1991.

Le 15 janvier, les derniers soldats de l’armée éthiopienne ont quitté Mogadiscio après deux années de présence. Depuis ce retrait, l’Amisom se retrouve seule force étrangère dans la capitale ravagée par les violences menées par les extrémistes islamistes.

Constituée de 3. 400 hommes (Ougandais et Burundais), loin des 8. 000 hommes initialement prévus, la force est déployée depuis mars 2007 en Somalie, mais reste mal équipée et sous-financée.

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Le retrait de l’armée éthiopienne était la principale demande de l’opposition islamiste somalienne, mais les combattants islamistes extrémistes des shebab ont juré de poursuivre leur combat contre l’Amisom et les forces gouvernementales somaliennes.

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