L’ONU demande aux groupes armés de libérer les enfants dans leurs rangs
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), Alan Doss, a demandé aux groupes armés opérant dans l’est de ce pays la libération immédiate des enfants encore dans leurs rangs, dans un communiqué reçu à l’AFP.
Publié le 25 janvier 2009 Lecture : 1 minute.
"Le processus d’intégration ne doit pas servir de prétexte pour recruter ou re-recruter les enfants. Ceux qui sont déjà recrutés doivent être libérés immédiatement", a déclaré M. Doss, également chef de la Mission de l’ONU en RDC (Monuc), cité dans le communiqué.
Les agences de protection de l’enfance de l’ONU estiment à environ 3. 000 le nombre d’enfants présents dans les rangs des groupes armés, principalement dans la région du Kivu, dans l’est de la RDC.
Le représentant spécial s’est dit "particulièrement concerné" par les enfants enrôlés dans les rangs des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ajoutant que la Monuc est prête à faciliter leur sortie et leur rapatriement par le biais du programme Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR).
Une opération militaire conjointe a été lancée le 20 janvier dans la province du Nord-Kivu par les armées congolaise et rwandaise pour traquer les FDLR, qui se sont implantés dans l’est de la RDC après le génocide de 1994 au Rwanda.
Alan Doss a souhaité que "ces enfants ne subissent pas les combats" entre la coalition Kinshasa-Kigali et les rebelles hutu rwandais, demandant qu’ils soient "retirés des rangs des FDLR avant toute opération militaire".
