Somalie: un Parlement élargi va prêter serment en vue d’élire un président

Un nouveau Parlement somalien, élargi aux islamistes modérés et à la société civile, doit prêter serment à partir de lundi à Djibouti, lors d’un processus ouvrant la voie à l’élection par ce Parlement d’un nouveau président dans ce pays en guerre civile depuis 1991.

Publié le 25 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Plus d’un millier de Somaliens sont actuellement réunis à Djibouti pour participer à ce processus politique crucial pour stabiliser la Somalie, ravagée par les violences et une catastrophe humanitaire, a-t-on appris dimanche auprès de participants interrogés depuis Nairobi.

Cette réunion a lieu dans la République de Djibouti voisine en raison de l’insécurité persistante en Somalie.

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« Parmi ceux qui sont arrivés (à Djibouti) figurent des députés du Parlement de transition, et les 275 nouveaux parlementaires qui vont rejoindre l’institution », a expliqué à l’AFP Abdi Ismail Hassan, membre de l’Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS, islamistes modérés).

« Des centaines de Somaliens sont arrivés d’Europe, du Proche-Orient ou des Etats-Unis » pour participer au processus, a-t-il ajouté.

L’élargissement du Parlement aux islamistes modérés est prévu par l’accord signé sous l’égide de l’ONU en juin 2008 à Djibouti entre le gouvernement somalien de transition et l’opposition islamiste modérée.

Le Parlement va donc passer de 275 à 550 membres, dont 200 représentant les islamistes modérés et 75 la société civile.

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La cérémonie de prestation de serment, prévue lundi, pourrait être retardée pour des raisons logistiques, de même que l’élection du nouveau président.

L’ex-président somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed, élu en 2004, a démissionné le 29 décembre 2008 pour avoir échoué à « ramener la paix » dans son pays, au terme d’une crise politique majeure qui a paralysé les institutions du pays.

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Jusqu’à présent, au moins 16 candidats se sont déclarés pour la présidence, dont l’actuel Premier ministre Nur Hassan Hussein et son prédécesseur Ali Mohamed Gedi.

Le chef des islamistes modérés et de l’ARS, Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, devait rapidement déclarer sa candidature et faisait également figure de favori.

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