Amira Ghenim : « Pour Tahar Haddad, la lutte pour les droits des femmes peut être soutenue par une nouvelle lecture du Coran »

Dans son roman « Le Désastre de la maison des notables », l’autrice tunisienne réhabilite la figure du penseur et syndicaliste tunisien Tahar Haddad. Féministe avant l’heure et mort dans le dénuement en 1935. Le livre vient d’obtenir le Prix de la littérature arabe créé par la Fondation Lagardère et l’Institut du monde arabe.

L’écrivaine tunisienne Amira Ghenim, le 30 septembre 2023. © Basso Cannarsa/opale.photo

L’écrivaine tunisienne Amira Ghenim, le 30 septembre 2023. © Basso Cannarsa/opale.photo

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Publié le 31 octobre 2024 Lecture : 6 minutes.

Tahar Haddad est une figure bien connue en Tunisie, moins en dehors des frontières de son pays. Dans Notre femme dans la législation islamique et la société, ce syndicaliste et homme politique, en 1899, suggérait d’accorder de nouveaux droits aux femmes sur la base du Coran, qu’il avait étudié au sein de la prestigieuse université islamique Ez-Zitouna entre 1911 et 1920.

Bourguiba et les femmes

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