Le Tchad reçoit une enveloppe de 500 millions de dollars des Émirats

Le prêt est assorti d’un taux concessionnaire de 1 % sur 18 ans pour faire face aux urgences causées par les inondations.

Le Cheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan et le président de transition du Tchad, Mahamat Idriss Deby à Abou Dhabi, le 14 juin 2023. © Hassan Al Menhali / UAE’s Ministry of Presidential Affairs / AFP

Le Cheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan et le président de transition du Tchad, Mahamat Idriss Deby à Abou Dhabi, le 14 juin 2023. © Hassan Al Menhali / UAE’s Ministry of Presidential Affairs / AFP

Publié le 18 octobre 2024 Lecture : 1 minute.

La convention de prêt entre le Tchad et le Fonds d’Abou Dhabi pour le développement (FADD) a été signée le 11 octobre lors de la dernière visite du président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno aux Émirats arabes unis et ratifiée par le Parlement le 16 octobre, selon un communiqué publié ce 17 octobre par le secrétariat général du gouvernement.

Cette enveloppe complète une première convention de prêt signée en janvier 2023 pour un montant de 200 millions de dollars, 150 millions sous forme de prêt et 50 millions de dons, selon un rapport de la Commission des Finances.

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15 % de budget annuel

L’objectif de ce financement est de « renforcer les capacités financières du gouvernement tchadien », face notamment « aux urgences causées par les graves inondations de 2024 », selon la même source.

Le prêt de 500 millions de dollars « qui équivaut à 15 % du budget annuel du Tchad est une rétribution déguisée au pays pour son positionnement en faveur de la diplomatie des Émirats arabes unis », a cependant déclaré à l’AFP un haut fonctionnaire tchadien qui a requis l’anonymat.

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Les Émirats arabes unis sont régulièrement accusés de contribuer au conflit meurtrier au Soudan, pays voisin du Tchad, en soutenant les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Dagalo – dit Hemetti – dans leur guerre contre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane.

Le Tchad, lui, est soupçonné de complicité dans ce soutien militaire incluant des livraisons d’armes via à l’aéroport d’Amdjarasse (Nord du Tchad).

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(Avec AFP)

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