Au Cameroun, Douala viendra-t-elle à bout de ses « Microbes » ?
La capitale économique voit le développement de gangs ultraviolents composés de jeunes défavorisés, souvent mineurs. Face au péril, les autorités se disent déterminées, mais le phénomène révèle l’échec des politiques de lutte contre le chômage et la pauvreté.
À la prison centrale de New-Bell, à Douala, le quartier « Texas » est connu pour accueillir les plus récalcitrants des délinquants. Or, depuis ce mois d’octobre, ce grand cabanon, déjà surpeuplé, a vu le nombre de ses pensionnaires croître d’un bond. Chevelu, barbu et vêtu d’un vieux t-shirt, Ben(*) est l’un de ses nouveaux détenus. Interpellé au cours d’un raid mené par des équipes de la police
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