Rébellion et opposition dans le nouveau gouvernement
Des membres de la rébellion et de l’opposition ont fait leur entrée dans le nouveau gouvernement du Premier ministre centrafricain Faustin-Archange Touadéra, reconduit dans ses fonctions, selon un décret diffusé dans la soirée.
Reconduit dans ses fonctions, M. Touadéra a composé un gouvernement d’ouverture suivant la recommandation du "Dialogue politique inclusif", le forum sur la paix en Centrafrique.
François Naouyama, de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), principale rébellion active depuis 2005 dans le nord du pays, a obtenu le portefeuille de l’Environnement et de l’Ecologie.
Djomo Didou, de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), une autre importante rébellion, sera ministre de l’Habitat et du Logement.
L’opposition modérée est représentée par Moïse Kotayé (Petites et moyennes entreprises) et Raymond Adouma (ministre délégué à la Coopération internationale).
Le "Dialogue politique Inclusif" a groupé du 8 au 20 décembre à Bangui pouvoir, opposition, société civile et mouvements rebelles, qui ont formulé plusieurs recommandations, incluant la formation d’un gouvernement d’ouverture.
Le président Bozizé, qui avait tenu une concertation sur la question avec les participants au Dialogue, avait assuré le 15 janvier lors d’une visite à Libreville que le cabinet d’ouverture serait constitué "très prochainement", sans autres détails.
Le nouveau gouvernement, formé au lendemain de la dissolution du précédent, comprend au total 4 ministres d’Etat, 20 ministres et 7 ministres délégués.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI