Rébellion et opposition dans le nouveau gouvernement

Des membres de la rébellion et de l’opposition ont fait leur entrée dans le nouveau gouvernement du Premier ministre centrafricain Faustin-Archange Touadéra, reconduit dans ses fonctions, selon un décret diffusé dans la soirée.

Publié le 19 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Reconduit dans ses fonctions, M. Touadéra a composé un gouvernement d’ouverture suivant la recommandation du "Dialogue politique inclusif", le forum sur la paix en Centrafrique.

François Naouyama, de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), principale rébellion active depuis 2005 dans le nord du pays, a obtenu le portefeuille de l’Environnement et de l’Ecologie.

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Djomo Didou, de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), une autre importante rébellion, sera ministre de l’Habitat et du Logement.

L’opposition modérée est représentée par Moïse Kotayé (Petites et moyennes entreprises) et Raymond Adouma (ministre délégué à la Coopération internationale).

Le "Dialogue politique Inclusif" a groupé du 8 au 20 décembre à Bangui pouvoir, opposition, société civile et mouvements rebelles, qui ont formulé plusieurs recommandations, incluant la formation d’un gouvernement d’ouverture.

Le président Bozizé, qui avait tenu une concertation sur la question avec les participants au Dialogue, avait assuré le 15 janvier lors d’une visite à Libreville que le cabinet d’ouverture serait constitué "très prochainement", sans autres détails.

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Le nouveau gouvernement, formé au lendemain de la dissolution du précédent, comprend au total 4 ministres d’Etat, 20 ministres et 7 ministres délégués.

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