Reprise des négociations pour un gouvernement d’union

Les négociations pour un gouvernement d’union au Zimbabwe ont repris à Harare après des mois d’enlisement, en présence de chefs d’Etat d’Afrique australe, a constaté l’AFP.

Publié le 19 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Les leaders de l’opposition zimbabwéenne, Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara, ont été les derniers protagonistes à pénétrer dans l’hôtel de la capitale où se tiennent des pourparlers présentés par les participants comme la dernière chance avant une rupture définitive des négociations.

Le président Robert Mugabe, qui paraissait détendu à son arrivée un peu plus tôt, a prévenu la veille qu’il se retirerait des négociations si M. Tsvangirai ne cédait pas devant ses exigences.

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Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de ce dernier a de son côté réaffirmé qu’il n’accepterait pas un accord qui ne reflète pas dans le répartition des compétences la majorité parlementaire qu’il a acquise lors des législatives du 29 mars.

Le MDC réclame également la libération d’opposants enlevés en décembre, accusés de complot contre le président, 84 ans dont 28 au pouvoir.

"Le temps est venu maintenant de trouver un compromis", a déclaré M. Mutambara, chef d’une faction dissidente du MDC, aux journalistes qui patientaient devant l’hôtel.

"Le temps est venu de faire preuve de flexibilité, de compromis et de pragmatisme", a-t-il ajouté. "Nous partageons et soutenons les demandes du MDC-Tsvangirai", a-t-il dit. "Nous espérons que Robert Mugabe et son parti seront en mesure d’y répondre favorablement. "

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M. Mugabe comme M. Tsvangirai se sont abstenus de tout commentaire à leur arrivée.

Les négociations ont lieu sous l’égide du président sud-africain Kgalema Motlanthe, son prédécesseur et médiateur régional dans la longue crise zimbabwéenne, Thabo Mbeki, et le chef de l’Etat mozambicain Armando Guebuza, qui dirige l’organe de sécurité de la SADC.

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Elles visent à permettre la mise en oeuvre d’un accord de partage du pouvoir signé le 15 septembre afin de mettre fin à la paralysie née de la défaite du régime aux élections générales du 29 mars, mais resté depuis lettre morte.

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