Depuis trente ans, le fils aîné du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorín, évolue dans les sphères politique et économique de son pays, où il a connu une ascension qui semble irrésistible. S’il cultive une image « bling bling », diffusant sur les réseaux sociaux des images de son train de vie extravagant, il ne s’en montre pas moins implacable. Dans une enquête exclusive, Jeune Afrique dévoile les dessous de la quête de pouvoir dans laquelle s’est lancée celui que l’on surnomme également « Baby Obiang », qui espérait accéder à la magistrature suprême lors de la présidentielle 2022, avant que son père ne décide finalement de se représenter.

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« Une irrésistible ascension qu’il doit avant tout à l’appui déterminé de sa mère, Constancia, la première dame de Guinée équatoriale », souligne François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, invité de la Semaine de JA sur RFI. Le « couple quasi fusionnel » qu’il forme avec sa mère « a également été à la manœuvre pour écarter un à un tous les concurrents à la succession, à commencer par les demi-frères de Teodoro », précise François Soudan.

Pour en savoir plus sur les méthodes employées pour garantir le contrôle total sur les circuits de financement du pays, dans le pétrole notamment, sur la manière dont il a pris la main sur l’armée, le gouvernement et le parti au pouvoir, et sur l’assassinat de son oncle « dans des circonstances troubles que beaucoup, à Malabo, ont interprété comme un avertissement », l’intégralité de l’enquête signée Mathieu Olivier est à retrouver ici.

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