Un journaliste condamné à trois ans de prison ferme

Le directeur de publication de l’hebdomadaire privé camerounais La Détente libre, Lewis Medjo, en détention préventive depuis plus de trois mois pour « propagation de fausses nouvelles », a été condamné à trois ans de prison ferme, a annoncé son journal.

Publié le 8 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

La décision a été rendue mercredi par un tribunal de Douala, la capitale économique, où M. Medjo a été arrêté en septembre et placé en détention préventive sur ordre du ministère public, d’après un communiqué de la rédaction de son journal.

Le journaliste, qui était poursuivi pour "propagation de fausses nouvelles", a été condamné à trois ans de prison ferme et à 2 millions de FCFA (plus de 3. 000 euros) d’amende, selon le texte.

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La Détente libre demande la libération de son directeur, invoquant sa santé "de plus en plus précaire" et affirmant que "les autorités pénitentiaires lui ont refusé toute autorisation d’aller consulter un médecin".

Lewis Medjo avait été arrêté à la suite de la publication par son journal, en août, d’un article selon lequel le président camerounais Paul Biya essayait de forcer le premier président de la Cour suprême, Dipanda Mouelle, à prendre sa retraite.

Son journal établit également un lien entre son arrestation et la publication d’un autre article, en août, épinglant le chef de la police, Edgar Alain Mebe Ngo’o, dans une tentative présumée de corruption.

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