Nouvelle hausse des frais d’accréditation pour les journalistes

Le gouvernement zimbabwéen a de nouveau augmenté les frais d’accréditation pour les journalistes, notamment étrangers, souhaitant travailler dans le pays, rapporte le quotidien d’Etat the Herald.

Publié le 6 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Un média étranger devra désormais s’acquitter de 30. 000 dollars américains par an, contre 20. 000 dollars précédemment, pour être autorisé à couvrir l’actualité du Zimbabwe, selon la nouvelle grille tarifaire.

Un journaliste zimbabwéen employé par un média étranger devra pour sa part payer son accréditation 3. 000 USD, contre 2. 000 USD l’an dernier, ajoute le Herald.

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Les médias et les journalistes locaux sont pour leur part autorisés à payer les frais d’accréditation en monnaie locale, privée de toute valeur par une hyperinflation délirante.

Les médias zimbabwéens paient ainsi 10 milliards de dollars zimbabwéens de frais de dossier et 30 milliards de frais d’accréditation, ce qui au marché noir représente moins de 15 dollars américains.

Le régime avait adopté une très stricte "loi sur l’information et la protection de la vie privée" à la veille de l’élection présidentielle de 2002. Cette loi avait été invoquée pour fermer au moins quatre quotidiens indépendants.

Il n’y a actuellement au Zimbabwe aucune télévision ou radio indépendantes.

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A l’approche des élections générales de mars 2008, le régime avait opéré une sélection draconienne des journalistes étrangers autorisés à couvrir le scrutin. Plusieurs journalistes locaux et étrangers avaient été arrêtés entre les deux tours de la présidentielle, y compris les correspondants du New York Times et du Times, depuis relâchés.

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