Attentat de Djerba en 2002: ouverture du procès de complices

Le procès de trois hommes, dont un Allemand converti à l’islam et le cerveau présumé des attentats du 11 septembre 2001, accusés de complicité dans l’attentat contre une synagogue à Djerba (Tunisie) en avril 2002, s’ouvre devant la cour d’assises spéciale de Paris.

Publié le 5 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Christian Ganczarski, Khalid Cheikh Mohammed et Walid Nawar (frère du jeune tunisien qui s’est fait exploser dans l’attentat), sont soupçonnés d’avoir, à des degrés divers, incité et aidé le kamikaze Nizar Nawar à commettre son acte, qui a fait 21 morts dont 14 touristes allemands, cinq Tunisiens et deux Français.

Les trois hommes devront répondre de "complicité et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et encourent vingt ans de réclusion.

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Khalid Cheikh Mohammed (KSM), accusé d’avoir planifié les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone, ne comparaîtra pas devant les magistrats parisiens spécialisés dans les affaires de terrorisme: arrêté au Pakistan en mars 2003, remis aux autorités américaines, il est détenu sur la base de Guantanamo à Cuba.

L’Allemand d’origine polonaise Christian Ganczarski est considéré par les enquêteurs et juges antiterroristes français et allemands comme un membre important du réseau Al Qaïda et le personnage central de ce dossier.

Il est soupçonné d’avoir mis ses connaissances techniques en matière d’internet et de radiocommunications au service d’Al Qaïda et se serait engagé à recruter pour le réseau d’autres Européens de souche convertis à l’islamisme radical.

Il est accusé d’avoir donné le feu vert à l’attentat lors d’un coup de fil que lui avait passé peu avant l’attentat le kamikaze, Nizar Nawar, qui avait juste après contacté Khalid Cheikh Mohammed.

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Le troisième accusé, Walid Nawar, est soupçonné d’avoir fourni une aide matérielle à son frère en connaissance de cause, en lui achetant notamment en France le téléphone satellitaire avec lequel il appelait Christian Ganczarski et KSM.

Le procès doit durer jusqu’au 6 février.

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