James Brown en 1974 et André-Marie Tala en 2015. © MONTAGE JA : Archives/Everett Collection/Brigemand, Vincent Fournier/JA
James Brown en 1974 et André-Marie Tala en 2015. © MONTAGE JA : Archives/Everett Collection/Brigemand, Vincent Fournier/JA

Quand James Brown s’inspire sans vergogne d’André-Marie Tala

En 1975, James Brown se réapproprie à l’identique la musique d’un titre du chanteur et guitariste camerounais André-Marie Tala, qui obtiendra gain de cause au tribunal.

Publié le 19 novembre 2024 Lecture : 3 minutes.

Musique et plagiat © Getty Images
Issu de la série

Musique et plagiats : quand l’Afrique se fait piller ses tubes

Pillée, copiée ou mise de côté, la musique noire a été victime d’une d’« une triple injustice » selon l’avocat d’affaires et chroniqueur de Rock&Folk, Fabrice Epstein. Auteur du livre Black Music Justice, une histoire judiciaire des musiques noires, il y décrit des histoires judiciaires qui ont marqué les musiques noires, de Michael Jackson, à part Snoop Dogg, en passant par Tina Turner, ou encore Miles Davis. Inspiré par cette démarche, « Jeune Afrique » a décidé de se concentrer sur les plagiats les plus flagrants, quand des artistes du Sud ont été victimes d’artistes du Nord.

Sommaire

Musique et plagiats : quand l’Afrique se fait piller ses tubes (6/7). L’histoire remonte à l’année 1975. James Brown a enchaîné les tubes dans la seconde partie des années 1960 et touché le sommet avec « Get Up (I Feel Like a Sex Machine) », son hit le plus retentissant, sorti en 1970. Connu pour ses frasques, il congédie la même année, du jour au lendemain, la plupart de ses musiciens historiques

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans la même série

Le rappeur américain Jay-Z (à g.) et le chanteur égyptien Abdel Halim Hafez. © Anthony Behar/Sipa USA ; AFP
Musique et plagiats : quand l’Afrique se fait piller ses tubes EP. 3

Les fausses notes de Jay-Z