La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger

La junte d’Abdourahamane Tiani a réitéré ses accusations envers la France, qui aurait, selon elle, tenté de la renverser. Paris nie, mais s’inquiète en coulisses de certaines données publiées par Niamey. Celles-ci pourraient provenir de fuites au sein des services de renseignement.

«Le problème, c’est qu’ils ont visiblement eu accès à des données internes de la DGSE et qu’ils les ont intégrées à leur scénario.» © MARTIN BUREAU/AFP

«Le problème, c’est qu’ils ont visiblement eu accès à des données internes de la DGSE et qu’ils les ont intégrées à leur scénario.» © MARTIN BUREAU/AFP

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 6 novembre 2024 Lecture : 2 minutes.

Boulevard Mortier, au siège parisien de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, renseignements français), les images n’ont pas fait sourire. En septembre, la Radio télévision du Niger (RTN) a rendu publique une présumée tentative de coup d’État orchestrée par la France contre la junte d’Abdourahamane Tiani – tentative qui aurait été déjouée.

Codes utilisés par les renseignements

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