Le Ghana ferme ses frontières, protestation de la Cédéao

Le Ghana a fermé de manière inopinée vendredi toutes ses frontières terrestres, 48 heures avant l’élection présidentielle de dimanche, a-t-on appris auprès de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a protesté contre cette décision.

Publié le 26 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Selon l’organisation ouest-africaine, les postes-frontière d’Aflao (Ghana-Togo), Paga (Ghana-Burkina Faso), Essam et Dormaa Ahenko (Ghana-Cote d’Ivoire) ont été fermés.

"La Mission des observateurs de la Cédéao demande instamment au gouvernement de reconsidérer sa décision et de rouvrir les frontières au plus tôt", indique un communiqué transmis à l’AFP.

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Un photographe de l’AFP, accrédité pour couvrir le second tour de la présidentielle ghanéenne, s’est ainsi trouvé bloqué à la frontière entre le Togo et le Ghana.

Déjà lors du premier tour, le 7 décembre dernier, la mission de la Cédéao avait dénoncé une mesure de fermeture similaire la veille du scrutin.

Pour la Cédéao, cette mesure de fermeture "sans préavis vient ternir un processus électoral jusque là exemplaire".

Les Ghanéens tournent dimanche la page de huit ans de présidence de John Kufuor, et doivent choisir son successeur entre deux juristes sexagénaires, Nana Akufo-Addo du parti au pouvoir et John Atta-Mills de l’opposition.

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