Baccar Gherib : « La révolution tunisienne de 2011 a échoué parce qu’elle a oublié la question sociale »

Treize ans après la chute de Ben Ali, nombreux sont les Tunisiens qui considèrent que la situation n’est guère meilleure aujourd’hui. Pour analyser cette dynamique et ses ratés, l’économiste compare la période post-2011 à l’indépendance de 1956.

Baccar Gherib. © Nicolas Fauqué

Baccar Gherib. © Nicolas Fauqué

Publié le 14 novembre 2024 Lecture : 6 minutes.

« Pourquoi avons-nous échoué là où ils ont réussi ? » s’interroge Baccar Gherib. Le sous-titre de son dernier essai, « 2011 au miroir de 1956 », explique la démarche du professeur d’économie politique qui met en perspective deux séquences fondatrices de la Tunisie contemporaine : l’accès à l’indépendance en 1956 et la révolution de 2011.

De l’une à l’autre de ces dates, la réflexion déroule avec

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