Neuf militants des droits de l’Homme inculpés de complot

Neuf militants zimbabwéens des droits de l’Homme, dont la directrice d’une ONG, ont été inculpés de complot contre le régime du président zimbabwéen Robert Mugabe par un tribunal d’Harare, a-t-on annoncé de source judiciaire.

Publié le 24 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les neuf militants sont accusés d’avoir recruté ou incité à les rejoindre des personnes pour suivre un entraînement militaire au Botswana dans le but de renverser le gouvernement du président Mugabe, a déclaré à l’AFP un avocat des accusés, tandis que les chef d’inculpation n’ont pas été lus à l’audience.

"Les accusations sont relatives au recrutement pour banditisme", s’est pour sa part bornée à déclarer le procureur Florence Ziyambi devant le tribunal de Harare.

la suite après cette publicité

"Le gouvernement du Zimbabwe s’est plaint que le Botswana entraînait des insurgés (. . . ) dans le but de renverser le gouvernement (zimbabwéen). C’est à ce moment que les services de sécurité ont appréhendé les accusés", a ajouté le procureur.

Parmi les inculpés figure Jestina Mukoko, une militante des droits de l’Homme renommée, directrice du Zimbabwe Peace Project (ZPP), qui avait disparu il y a trois semaines.

Elle avait été enlevée chez elle le 3 décembre par des hommes armés se présentant comme des policiers. L’Union européenne (UE) avait demandé sa libération le 12 décembre.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires