Le village casamançais de Bantancountou, le 7 novembre 2024. © Marième Soumaré
Le village casamançais de Bantancountou, le 7 novembre 2024. © Marième Soumaré

En Casamance, un feu éteint mais des braises encore chaudes

En campagne dans son fief de Ziguinchor, le Premier ministre a annoncé en octobre dernier le lancement du « Plan Diomaye pour la Casamance », qui vise à faciliter le retour des déplacés de la guerre. En parallèle, les discussions se poursuivent dans le plus grand secret entre le gouvernement sénégalais et les derniers groupes rebelles.
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Publié le 14 novembre 2024 Lecture : 7 minutes.

Ousmane Sonko entouré de nombreux partisans à Ziguinchor, dont il était alors maire, le 24 mai 2023. © MUHAMADOU BITTAYE/AFP
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La Casamance, laboratoire politique d’Ousmane Sonko

Le fief du Premier ministre a connu une histoire jalonnée de révoltes, de violences et de désirs d’indépendance. Si les plaies ne sont pas tout à fait refermées, la région du sud du pays semble aujourd’hui pacifiée et voit dans les élections législatives du 17 novembre la possibilité de s’offrir une accalmie prolongée.

Sommaire

LA CASAMANCE, LABORATOIRE POLITIQUE D’OUSMANE SONKO (2/3). C’est un carré d’herbes folles qui montent à hauteur d’homme, en plein cœur de la forêt casamançaise. Un œil non averti serait bien incapable de dire qu’une maison s’est un jour tenue ici. Le lieu est filmé grâce à un téléphone portable par un homme dont on entend les pas briser les branchages. « J’ai foulé le sol de notre village natal

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