Le gouvernement « pas dissous » selon le Premier ministre

Le gouvernement « n’est pas dissous », a affirmé le Premier ministre guinéen Ahmed Tidiane Souaré, après que des militaires putschistes eurent annoncé la dissolution du gouvernement et la suspension de la Constitution.

Publié le 23 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

"Il n’est pas dissous", a affirmé le Premier ministre sur Radio France Internationale (RFI) en ajoutant: "Nous travaillons à l’organisation des funérailles" du président Lansana Conté qui vient de mourir à 74 ans après 24 années au pouvoir.

"Nous appelons à la compréhension, la compassion de tous les Guinéens, notamment des militaires", a-t-il ajouté.

la suite après cette publicité

"Je ne connais pas ceux qui ont parlé, nous essayons de régler cette question d’importance nationale", a-t-il précisé, assurant s’exprimer depuis son "bureau".

"Je suis sûr qu’ils reviendront à la raison. Ils n’ont pas utilisé la force. Il n’y a de menace contre personne", a-t-il assuré.

Le président de l’Assemblée nationale guinéenne, Aboubacar Somparé, a pour sa part affirmé qu’une "minorité de soldats et d’officiers" avaient mené la tentative de coup d’Etat militaire et que "la grande majorité est encore loyaliste", dans un entretien à la chaîne France 24.

"C’est un recul pour le pays et j’espère que ce ne sera pas consacré, puisque c’est une minorité de soldats et d’officiers qui ont fait cette démarche, la grande majorité est encore loyaliste", a déclaré M. Somparé, à qui la gestion des affaires du pays devait revenir temporairement.

la suite après cette publicité

"Je souhaite que ceux qui sont loyaux, qui veulent le respect de la constitution puissent se faire entendre", a-t-il ajouté.

"Nous avons appris qu’ils sont en train de négocier entre officiers, nous attendons le résultat de leurs négociations, après on verra ce qu’il faut faire", a encore déclaré M. Somparé, sans plus de détails sur la teneur de ces discussions.

la suite après cette publicité

Le président de l’Assemblée nationale s’est dit "inquiet" pour son pays "qui a connu beaucoup d’aléas".

"Nous souhaitons une transition apaisée. C’est pourquoi nous ne sommes pas d’accord avec ceux qui ont fait le putsch. Il faut toujours privilégier le dialogue", a-t-il ajouté.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires