Sara Jomaa, créatrice de bijoux. © Nicolas Fauqué
Sara Jomaa, créatrice de bijoux. © Nicolas Fauqué

La créatrice Sara Jomaa réinvente l’orfèvrerie tunisienne avec de nouvelles techniques

Après une formation classique aux beaux-arts de Tunis, la créatrice a multiplié les expériences, exploré d’autres disciplines, écumé les salons avant de revenir, comme toujours, à son atelier. Son but : rejeter la facilité en ne produisant que des pièces uniques qui, une fois réunies, racontent une histoire.

Publié le 19 novembre 2024 Lecture : 4 minutes.

Colliers traditionnels tunisiens. © Anne Joudiou/Photo12
Issu de la série

En Tunisie, des bijoux aux mille et une histoires

Des parures mystérieuses et introuvables des beys dont l’histoire est digne d’un roman policier aux bijoux berbères liés à un héritage millénaire, le patrimoine tunisien regorge de richesses et d’anecdotes en matière de joyaux. Chaque région a ses coutumes et symboles. Du Nord au Sud, en passant par le Sahel, intemporel, chargé d’histoire et principalement féminin, le bijou tunisien n’en a pas fini de révéler ses secrets. Tour d’horizon d’un artisanat profondément ancré dans la culture du pays.

Sommaire

En Tunisie, des bijoux aux mille et une histoires 4/4 – Depuis plusieurs mois, Sara Jomaa se fait rare sur les salons et autres lieux mettant en valeur l’artisanat tunisien, où on a l’habitude de la croiser. Et pour cause : elle est dans une bulle de création s’opère une métamorphose, et se dédie entièrement à parfaire sa nouvelle collection, clou d’une exposition à venir.

Aux visiteurs, elle

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Habib Bourguiba (à droite), au palais du Bardo,dans la salle du trône, à Carthage. Il est reçu par  le  Bey  Mohamed Lamine (en costume blanc) en compagnie des ministres tunisiens du gouvernement de Tahar Ben Ammar. On reconnait de droite à gauche : Habib Bourguiba, Lamine Bey, Tahar Ben Ammar,Mongi Slim. Carthage, 1er Juin 1955. © Archives Jeune Afrique
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