« Ecoeurement » de RSF face à l’impunité

Publié le 16 décembre 2008 Lecture : 3 minutes.

L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a exprimé lundi son "écoeurement face à l’impunité dont bénéficient" les assassins du journaliste gambien, Deyda Hydara, correspondant de l’AFP et de RSF, tué par des inconnus en 2004.

A l’occasion de la commémoration de la mort, le 16 décembre 2004, de Deyda Hydara, cofondateur du quotidien privé The Point, RSF exprime dans un communiqué "son écoeurement face à l’impunité dont bénéficient ses assassins, rendue possible par l’obstruction et la mauvaise foi des autorités gambiennes".

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"Les quelques engagements publics pris par les autorités gambiennes dans cette affaire sont des écrans de fumée qui cachent mal le mépris assumé que le président Yahya Jammeh affiche envers les journalistes", selon RSF.

"En réalité, l’objectif des assassins de Deyda Hydara était de réduire les Gambiens au silence et de les soumettre à la peur des hommes du président. Seule la mobilisation de ceux qui ne vivent pas dans cette crainte peut faire échouer ce plan", a déclaré l’organisation.

Deyda Hydara a été tué par balles par des inconnus circulant dans un taxi, alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, dans la soirée du 16 décembre 2004, dans un quartier périphérique de Banjul.

Sa famille et ses amis organisent mardi une cérémonie commémorative au domicile familial à Bakau, dans la banlieue de Banjul.

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Dans les semaines qui ont suivi l’assassinat, sur la base d’une enquête menée sur place, Reporters sans frontières avait fait part des soupçons sérieux qui pesaient sur les services de sécurité gambiens, et notamment sur un groupe semi-clandestin de partisans du chef de l’Etat, baptisé les "Green Boys". Plusieurs éléments pouvaient laisser penser que Deyda Hydara avait été la cible de représailles pour faire taire les critiques acerbes que ce journaliste, ancien président de la Gambia Press Union (GPU) et doyen des professionnels du pays, adressait régulièrement au gouvernement, selon RSF.

"La presse gambienne, réduite à quelques journaux privés étroitement surveillés par le pouvoir, tente de survivre dans un climat où la moindre incartade est sévèrement punie", rappelle RSF.

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L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a exprimé lundi son "écoeurement face à l’impunité dont bénéficient" les assassins du journaliste gambien, Deyda Hydara, correspondant de l’AFP et de RSF, tué par des inconnus en 2004.

A l’occasion de la commémoration de la mort, le 16 décembre 2004, de Deyda Hydara, cofondateur du quotidien privé The Point, RSF exprime dans un communiqué "son écoeurement face à l’impunité dont bénéficient ses assassins, rendue possible par l’obstruction et la mauvaise foi des autorités gambiennes".

"Les quelques engagements publics pris par les autorités gambiennes dans cette affaire sont des écrans de fumée qui cachent mal le mépris assumé que le président Yahya Jammeh affiche envers les journalistes", selon RSF.

"En réalité, l’objectif des assassins de Deyda Hydara était de réduire les Gambiens au silence et de les soumettre à la peur des hommes du président. Seule la mobilisation de ceux qui ne vivent pas dans cette crainte peut faire échouer ce plan", a déclaré l’organisation.

Deyda Hydara a été tué par balles par des inconnus circulant dans un taxi, alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, dans la soirée du 16 décembre 2004, dans un quartier périphérique de Banjul.

Sa famille et ses amis organisent mardi une cérémonie commémorative au domicile familial à Bakau, dans la banlieue de Banjul.

Dans les semaines qui ont suivi l’assassinat, sur la base d’une enquête menée sur place, Reporters sans frontières avait fait part des soupçons sérieux qui pesaient sur les services de sécurité gambiens, et notamment sur un groupe semi-clandestin de partisans du chef de l’Etat, baptisé les "Green Boys". Plusieurs éléments pouvaient laisser penser que Deyda Hydara avait été la cible de représailles pour faire taire les critiques acerbes que ce journaliste, ancien président de la Gambia Press Union (GPU) et doyen des professionnels du pays, adressait régulièrement au gouvernement, selon RSF.

"La presse gambienne, réduite à quelques journaux privés étroitement surveillés par le pouvoir, tente de survivre dans un climat où la moindre incartade est sévèrement punie", rappelle RSF.

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