En Libye, les autorités de Tripoli restreignent les droits des femmes au nom de la religion et des « bonnes mœurs »

Fin de la mixité dans l’espace public, port du hijab pour les étudiantes et instauration d’une police des mœurs. À l’ouest de la Libye, le gouvernement de Tripoli a décidé de durcir la législation dans le sens d’un respect plus strict de la loi islamique. Un virage qui surprend et inquiète.

Une étudiante dans une école à proximité de Tripoli. © ANIS MILI/REUTERS

Une étudiante dans une école à proximité de Tripoli. © ANIS MILI/REUTERS

Publié le 18 novembre 2024 Lecture : 5 minutes.

Plus question, depuis le 15 novembre 2024, de croiser dans les restaurants du bord de mer de Tripoli des familles partageant un repas. Ni de les voir déambuler dans les parcs, les rues ou les centres commerciaux de la ville. C’est une conséquence des dernières mesures annoncées par la section locale de l’Agence de sureté intérieure (ISA), discrètement créée en avril dernier et dont la mission

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