La transparence dans la gestion des ressources progresse en Afrique
Le niveau de transparence dans la gestion des ressources publiques a progressé sur le continent africain, notamment en raison d’une pression accrue d’organismes de lutte contre la corruption, a estimé à Addis Abeba un haut responsable de la Banque mondiale (BM).
"De nombreux pays africains font des efforts pour une transparence durable (. . . ) et cela témoigne de progrès sur le continent", a déclaré Anand Rajaram, en charge notamment de la Réforme du secteur public et de l’Afrique pour la Banque mondiale.
"Pour décrire l’évolution générale, je dirais qu’elle est très positive", a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse dans la capitale éthiopienne.
Entre 1999 et 2006, 69% des pays à bas revenus bénéficiant de crédits à taux zéro de la Banque mondiale ont amélioré leur gestion du secteur public, a-t-il mis en avant.
"Trente d’entre eux étaient des pays africains et ils ont enregistré des succès dans la gestion des finances publiques", a précisé un autre responsable de la Banque mondiale, Ali Khadr.
Des organes de surveillance telle que la fondation Mo Ibrahim, Transparency International ou la Banque mondiale elle-même font peser une pression croissante sur ces gouvernements en publiant des rapports annuels sur l’état de la corruption dans le monde.
"Tout cela contribue à rendre les gouvernement plus conscients de la nécessité de transparence et de leur propre responsabilité", a ajouté M. Rajaram, citant le Rwanda comme le pays ayant fait le plus de progrès sur le continent dans ce domaine.
En octobre, la Fondation Mo Ibrahim, installée à Londres, avait estimé qu’environ deux-tiers des pays africains avaient enregistré lors des 12 derniers mois des progrès dans le domaine de la bonne gouvernance et des droits de l’Homme.
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