Des opposants réclament la démission du président

Des partis de l’opposition centrafricaine, regroupés dans l’Union des forces vives de la Nation (UFVN), ont réclamé la démission du président François Bozizé, au pouvoir depuis 2003, lors du Dialogue politique inclusif, forum sur la paix dans leur pays.

Publié le 10 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

"Le président de la République doit démissionner à cause de ses violations répétées de la Constitution qui sont à la source des souffrances du peuple centrafricain", selon le message de l’UFVN lu par son coordonnateur, Me Henri Pouzère, devant quelque 200 participants à ce forum ouvert lundi et rassemblant jusqu’au 20 décembre pouvoir, opposition, rébellions et société civile.

M. Bozizé, qui a renversé le président Ange-Félix Patassé en mars 2003 puis a été élu en mai 2005, "doit démissionner pour sauver l’unité du pays gravement menacé", a ajouté Me Pouzère, provoquant des réactions courroucées de membres du gouvernement et de la majorité présidentielle.

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Un message de l’ex-président centrafricain (1981-1993) André Kolingba, actuellement en France pour raisons de santé, a aussi été lu au Dialogue par un responsable de son parti (Rassemblement démocratique centrafricain, RDC), membre de l’UFVN.

"Nous devons arrêter l’hémorragie aux plans politique, économique et redonner espoir au peuple centrafricain. Je propose donc clairement qu’on aille à une transition politique dont les contours seront définis par vos travaux", a-t-il déclaré.

Le Dialogue est censé permettre à la Centrafrique, pays pauvre et enclavé, de sortir de ses difficultés financières et sociales, rébellions et insécurité, affectant notamment sa partie Nord depuis 2005.

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