Zimbabwe: enlèvement de 4 militants des droits de l’Homme

Trois ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), ont dénoncé mercredi l’enlèvement ces derniers jours au Zimbabwe de quatre militants des droits de l’Homme, réclamant leur « libération immédiate » et une pression internationale sur le régime en place.

Publié le 10 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Dans un communiqué commun, Amnesty, HRW et Open Society Institute (OSI) demandent la libération de trois militants des droits de l’Homme et du frère d’un activiste enlevés en moins d’une semaine « par des gens soupçonnés de travailler pour le compte des autorités ».

Ces ONG « appellent les organisations régionales et internationales à prendre des mesures fortes pour protéger ceux qui luttent pour les droits de l’Homme au Zimbabwe ».

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Elles réclament « l’arrêt immédiat des enlèvements » des militants des droits de l’Homme au Zimbabwe.

« Derrière la crise politique et l’urgence sanitaire, il y a une détérioration des droits de l’Homme au Zimbabwe. Le fait le plus récent étant une série sans précédent d’enlévements de défenseurs des droits de l’Homme », a assuré Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty.

« Cela montre l’audace d’un régime qui tente désespérément de se maintenir au pouvoir à n’importe quel prix. Le seul moyen de résoudre ce problème est de faire pression de l’extérieur de manière unanime, en particulier de la part des leaders africains », a-t-elle poursuivi.

Ces trois organisations appellent l’Union africaine (UA), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et les Nations unies à pousser « les autorités zimbabwéennes pour qu’elles respectent leurs engagements internationaux, mettent fin aux disparitions et enquêtent sur les responsables ».

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