Zuma veut des mesures « radicales » contre la corruption

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, doit prendre « des mesures radicales » pour éradiquer la corruption dans les instances gouvernantes, a déclaré son chef Jacob Zuma, favori de l’élection présidentielle sud-africaine l’an prochain.

Publié le 9 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

"Nous sommes très inquiets du niveau de corruption au sein du pouvoir et nous devons prendre des mesures radicales à ce sujet", a affirmé Jacob Zuma lors d’une visite à Windhoek, capitale de la Namibie.

Le chef de l’ANC, qui a lui-même fait l’objet d’accusations de corruption ayant agité la vie politique sud-africaine, a estimé qu’il fallait prendre des mesures fermes.

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"Faute de quoi les gens auront l’impression que l’ANC ferme les yeux sur la corruption", a-t-il fait valoir, au cours d’une rencontre avec les dirigeants du parti au pouvoir en Namibie.

"Ne pas s’attaquer à la corruption est un problème", a encore plaidé Jacob Zuma, jugeant que les hommes politiques ne devraient pas être associés aux appels d’offres publics.

"Les hommes politiques prennent des décisions portant sur des milliards de rands, et s’ils sont tenus à l’écart des processus d’appel d’offres on peut éviter que certains d’entre eux en influencent d’autres pour prendre certaines décisions", a-t-il expliqué.

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